journée nationale contre la précarité et le chômage le 1 octobre
APPEL
COORDINATION DES INTERMITTENT-ES ET PRECAIRES DE MIDI-PYR. (CIP-MP)
1er OCTOBRE
jour de mise en application de l'ensemble de la Convention chômage
JOURNEE NATIONALE DE GREVE
Monsieur Rebsamen demande le renforcement du contrôle des chômeurs : nous lui répondons qu'il ferait mieux de contrôler les fraudes des employeurs sur le paiement des cotisations sociales qui coûtent plus de 20 milliard d'euros par an.
Ou les entreprises qui utilisent l'assurance chômage pour économiser sur les salaires de leur cadres en pré-retraite, pôle emploi en tête !
(cf : http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/09/11/les-petits-arrangements-de-pole-emploi-avec-ses-cadres-proches-de-la-retraite_4485935_3224.html)
Arrêtez de dire que les précaires sont responsables du déficit de la protection sociale, c'est un mensonge !
Nous demandons l'abrogation de la nouvelle convention d'assurance chômage visant à faire des économies sur le dos des seuls chômeurs et précaires, en les stigmatisant.
Monsieur Valls offre un pacte de "responsabilité" aux entreprises pour favoriser la compétitivité et l'emploi, alors que ces dernières versent 30% de dividendes supplémentaires à leurs actionnaires au second trimestre 2014 et demandent par ailleurs à pouvoir embaucher en dessous du SMIC pour s'en sortir.
Ce n'est plus de la provocation, c'est de l'indécence !
Nous ne croyons pas en votre "crise" et ne voulons pas d'un plein-emploi précaire. Nous exigeons que notre modèle de protection sociale accompagne la discontinuité de l'emploi, les contrats courts, l'intérim, et qu'il soit discuté avec les premiers concernés.
Monsieur Gattaz déclare que "notre modèle social à vécu, il n'est plus adapté" : nous lui répondons que c'est notre modèle de dialogue social qui est mort et qui n'est plus adapté. Une gestion paritaire de l'UNEDIC qui date de 1958 : oui, le monde a changé et c'est ce paritarisme là qui n'est plus d'actualité.
Il est scandaleux que les cotisations sociales - part socialisée du revenu appartenant aux salariés - soient gérées de manière mafieuse et qu'il appartienne au patronat d'en décider.
Nous demandons la transparence des comptes de l'UNEDIC et exigeons que les chiffres bruts soient communiqués pour expertise.
Monsieur Hollande, alors que l'INSEE vient de publier son rapport présentant une instabilité et une précarisation croissante des conditions d'emploi, nous demandons que la question de l'assurance chômage devienne un débat national et que le modèle d'indemnisation soit repensé afin que 100% des chômeurs soient indemnisés.